
Cette année, j’ai pris conscience que, quand on est malmenée par la vie, cela demande beaucoup d’énergie pour se lever, s’habiller, et « enclencher » sa journée
Je suis Nathalie, 53 ans, et aujourd’hui, je reprends un nouvel emploi après presque une année d’arrêt d’activité professionnelle. J’habite sur La Roche, je suis en couple, et mes enfants sont grands.
Je suis engagée dans des activités bénévoles qui me font du bien et donnent du sens à ma vie.
Je suis arrivée en avril 2024 à Providenti’elles, j’y ai donc passé 9 mois. Je venais de vivre un licenciement et j’ai eu besoin de me reconstruire. J’ai découvert Providenti’elles par les réseaux, et je me suis dit : il est là mon espace de reconstruction.
Dans les jours de « moins bien », la maison Providenti’elles est pour moi un endroit où je peux recharger mes batteries en ondes positives !
J’y entre dans un état émotionnel « moyen », et je repars à chaque fois avec davantage d’énergie.
Je me sens en confiance. Quelles que soient les personnes qui m’attendent derrière la porte, que je les connaisse ou pas, je sais qu’en repartant, j’aurai passé un chouette moment.
C’est pour moi un espace bienveillant, dans l’écoute sans jugement, dans le partage. À Providenti’elles, je peux papoter autour d’une tasse de thé de choses futiles ou de sujets plus profonds.
C’est facile, c’est sans jugement. Je participe à des ateliers qui chahutent mes émotions, et je peux pleurer sans avoir à m’expliquer… Providenti’elles est top pour ça !
Cette année, j’ai pris conscience que, quand on est malmenée par la vie, cela demande beaucoup d’énergie pour se lever, s’habiller, et « enclencher » sa journée.
C’est tellement plus simple de rester dans son lit et de laisser la journée passer. Je comprends la détresse qui peut toucher les personnes et la nécessité d’avoir un espace pour retrouver, petit à petit, l’énergie d’avancer.
Dans mon ancien job, j’étais proche de mes collègues, essentiellement des femmes. D’un revers de main, ces relations quotidiennes ont disparu. Ça a été très violent, et j’ai eu un besoin viscéral de renouer de nouvelles rencontres féminines. Providenti’elles est arrivé au bon moment. Finalement, y’a pas de hasard…
Je vais quitter la maison avec plein de contacts dans mon téléphone ! Ils sont précieux, je sais que j’aurai besoin de prendre des nouvelles des filles, de pouvoir les revoir.
J’ai osé franchir la porte. Clémence [coordinatrice de La-Roche-Sur-Yon] m’a accueillie avec énormément de chaleur et d’enthousiasme. Et la suite s’est écrite tellement facilement…
Je dirais juste MERCI pour tous ces instants précieux partagés avec des femmes inspirantes qui m’ont permis de vivre des fous rires en pagaille, des pleurs qu’on n’a pas besoin de justifier, et qui ont toujours su trouver des mots rassurants pour affronter les peurs qui étaient les miennes.
J’ai su me prendre par la main avec bienveillance et avancer, pas après pas, étape après étape.